PRÉHISTOIRE ET FEU


L'HOMME ET LE FEU

 

 

 

 

 

 

 

Avec la maîtrise du feu, acte autant matériel que mental, notre espèce se démarqua définitivement du reste de l'animalité. Quand et comment fut maîtrisé le feu par nos lointains ancêtres préhistoriques ? Pourquoi faut-il parler plus précisément d'une invention ? Ce fut une conquête décisive sans laquelle l'aventure humaine n'aurait jamais eu lieu.


Écrit par Catherine PERLÈS : docteur en ethnologie préhistorique, maître assistant à l'université de Paris-X


Les mythes traditionnels des contrées les plus éloignées affirment tous combien est profondément vécue la relation entre l'homme et le feu : sans maîtrise du feu, il n'y a pas d'humanité véritable. Mais le feu, sortant l'homme de l'animalité, le conduit aussi au divin ; et jamais le feu n'est simplement découvert, il est toujours volé et l'humanité entière doit payer le prix de ce vol. Domestiqué, compagnon des moindres gestes, il reste instable, fugace, prompt à la révolte. L'extrême dépendance dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui vis-à-vis de l'« énergie » n'est-elle pas un écho de ce lien fondamental entre le feu et l'homme ?

 

Au-delà du mythe, que sait-on réellement de cette longue histoire commune, qui prend ses racines dans les périodes les plus reculées de la préhistoire ? Plus de cent ans après le début des recherches en préhistoire, que sait-on aujourd'hui de la découverte du feu, de la façon dont il était produit et utilisé par les chasseurs du Paléolithique ?

 

 

Sans être négligeable, comme on le verra, le bilan reste décevant. Certains problèmes ne connaîtront sans doute jamais de solution (à commencer par celui des origines de la production même du feu), tandis que, dans la plupart des cas, incertitudes et hypothèses prennent le pas sur les faits acquis. Deux ordres de raisons l'expliquent ; l'une tient à la nature du sujet lui-même, l'autre à la nature de l'enquête archéologique.

LA PRÉHISTOIRE DU FEU: UNE ARCHÉOLOGIE DIFFICILE

Les plus anciennes planchettes et forets à feu archéologiques, Grotte de Guitarerro, Perou, d'après Lynch, © Dessin Jacques Collina-Girard
Les plus anciennes planchettes et forets à feu archéologiques, Grotte de Guitarerro, Perou, d'après Lynch, © Dessin Jacques Collina-Girard

La raison essentielle de la pauvreté de nos connaissances tient en effet d'abord au sujet lui-même : le feu se prête mal à l'investigation archéologique. Si ses traces sont en général faciles à repérer, elles ne renseignent ni sur les opérations qui ont précédé la combustion elle-même (mode de préparation du foyer, allumage, etc.), ni sur celles qui ont motivé la combustion (usage technique ou alimentaire du feu, éclairage ou chauffage, etc.). Tous les gestes ont disparu, et seuls subsistent les témoins de combustion organiques (bois, os, herbes) ou minéraux (pierres, colorants) calcinés. Vestiges isolés, comme un os brûlé sur le sol d'un habitat, ou vestiges structurés – foyers, fours, vidanges de foyer –, ils attestent bien l'usage même du feu mais restent le plus souvent muets quant à sa finalité. Les foyers allumés pour griller la viande, pour chauffer l'habitation ou l'éclairer, voire pour travailler l'os ou l'ivoire laisseront au sol des traces absolument similaires aux yeux de l'archéologue. Dans la plupart des cas en effet, les éventuels instruments ou dispositifs liés à la fabrication et à l'utilisation du feu, depuis les briquets en bois jusqu'aux supports de broches, sont en matière végétale et disparaissent dans le sol sans laisser de trace.

 

En outre, jusqu'à une époque récente, les questions n'étaient pas posées, ou l'étaient mal. Car si les tout premiers préhistoriens s'intéressèrent à la « palethnologie », la reconstitution des modes de vie anciens, leurs méthodes de fouille invalidaient souvent la qualité de leurs observations. Dans la première moitié du XXe siècle, les questions d'ordre ethnographique sont délaissées au profit de la chronologie, et rares sont les rapports qui signalent même l'existence de foyers dans les fouilles en les distinguant de simples couches mêlées de cendres.

 

Dans la seconde moitié de ce siècle, sous l'impulsion de chercheurs comme K. P. Oakley et A. Leroi-Gourhan, on s'intéresse à nouveau concrètement aux problèmes que posent le feu et son utilisation, et les nouvelles méthodes de fouille, isolant des sols d'habitat, permettent des observations plus riches et plus rigoureuses. Grâce à elles, il est possible d'esquisser une « préhistoire du feu », dont il n'est pas douteux cependant que bien des points seront remis en question.

LE FEU AU PALÉOLITHIQUE: PRODUCTION ET ENTRETIEN 

De tout temps et en tout lieu, les chasseurs paléolithiques pouvaient disposer aisément de bois et de pierres. Avec ces matériaux, plusieurs possibilités s'offraient à eux pour produire du feu à volonté.

 

Le frottement rapide de deux baguettes de bois induit un échauffement suffisant pour porter à incandescence des matières sèches et facilement inflammables : mousses, étoupe, sciure, amadou, etc. Cet échauffement peut être obtenu par des mouvements de friction longitudinale, rotative, ou par sciage. Dans le cas de mouvements rotatifs, la vitesse peut être augmentée en utilisant une lanière de cuir ou un archet. Ces techniques sont efficaces et sûres, mais exigent un « coup de main » qui ne s'improvise pas. Là où un néophyte peinera pendant une demi-heure, quelqu'un d'exercé obtiendra du feu en quelques minutes !

 

Obtenir du feu en percutant deux pierres est en général plus difficile. Si l'on utilise deux silex, les petites étincelles arrachées doivent être immédiatement recueillies sur une matière première très inflammable. Il est plus aisé d'obtenir du feu en percutant un silex sur un minerai de fer, tel que la pyrite ou la chalcopyrite, toutes deux abondantes dans la nature. C'est dire qu'un chasseur préhistorique pouvait en théorie obtenir du feu pratiquement partout où il se trouvait. Faut-il en conclure qu'il le faisait effectivement ? Rien, en fait, ne nous y autorise. En effet, pratiquement aucune de ces techniques ne laisse de traces repérables par l'archéologue. Exception faite de conditions de conservation exceptionnelles, le bois disparaît toujours dans le sol, et nous n'avons guère d'espoir de retrouver les briquets en bois s'ils ont été utilisés. Les quelques indices avancés en ce sens, comme la baguette carbonisée de Krapina, en Croatie (Paléolithique moyen), ne sont pas probants. Quant aux silex qui auraient pu être utilisés, nous ne sommes pas en mesure actuellement de les distinguer de silex percutés pour d'autres raisons. Reste la pyrite : sa conservation n'est pas rare, et différents témoignages indiqueraient son usage pour la production du feu dès le Paléolithique supérieur (sites de Laugerie en France et du Trou-du-Chaleux en Belgique) et plus encore le Mésolithique. Dans le site mésolithique de Star Carr, en Angleterre, furent découverts des morceaux de pyrite et de silex, et, à proximité, de nombreux fragments d'amadou (Fomes fomentarius) dont la pellicule externe avait été pelée et qui devaient servir à recueillir les particules incandescentes détachées par le choc du silex sur la pyrite.

 

La rareté des témoignages directs incite à se tourner vers des témoignages indirects ; en effet, la régularité avec laquelle on rencontre des foyers dans les sites d'habitat dès la fin du Paléolithique inférieur, il y a plus de 100 000 ans, autorise à penser que des techniques de production du feu étaient déjà connues à cette époque.

 

Quoi qu'il en soit, l'époque exacte de la découverte de la production du feu n'est sans doute qu'un problème relativement secondaire dans l'histoire de l'humanité : la production du feu à volonté ne représente en effet qu'un progrès technique, dont on conçoit aisément qu'il devait se produire dès lors que la nécessité s'en faisait sentir et que le niveau technologique le permettait. Plus importante nous semble être la découverte de l'usage du feu, quelle que fût son origine (collecte à partir de braises, ou production). Car c'est là que se situe une des coupures les plus radicales entre le monde animal et le monde humain. Cessant d'être uniquement un élément destructeur et incontrôlable, le feu devient source d'énergie maîtrisée et mise à profit, ce qu'aucun animal n'a jamais conçu. Or cette découverte est ancienne – moins sans doute que celle de la taille de la pierre –, mais vieille à tout le moins de plusieurs centaines de milliers d'années. Trois phases doivent être distinguées : la plus ancienne, l'époque des Australopithèques puis des Homo habilis, ne livre pas de traces d'usage du feu. La deuxième, qui correspond à l'émergence des Homo erectus vers 1,5 million d'années, a fourni dans plusieurs sites d'Afrique de l'Est des traces diverses de combustion (Chesowanja, Gadeb, Sterkfontein). Leur interprétation prête à discussion ; aucun de ces sites n'a livré de véritable foyer, mais des indices épars, tels que traces de terre brûlée, pierres chauffées, ossements partiellement brûlés. Outre la difficulté à établir la réalité même d'une combustion, son origine anthropique n'est pas aisée à démontrer. En tout état de cause, la rareté de ces indices, leur absence dans bon nombre de sites plus récents, suggèrent tout au plus un usage sporadique de braises d'origine naturelle plutôt qu'une véritable domestication du feu.

 

Cette dernière, entendue comme l'intégration régulière du feu dans l'univers domestique (sous forme de foyers dans les habitats), n'apparaît, selon les recherches menées au début des années 1990, que vers 500 000 ans (en Eurasie), en fin d'évolution de l'Homo erectus. Son usage se répand lentement, peut-être en raison des contraintes supplémentaires qu'entraîne l'approvisionnement quotidien en combustible et l'entretien du foyer.

LE FEU, SOURCE DE LUMIÈRE ET DE CHALEUR

Les tout premiers chasseurs préhistoriques n'avaient à leur disposition que leur propre énergie musculaire pour accomplir les tâches les plus variées : chasse, pêche, collecte, fabrication des armes et des outils, aménagement des campements, etc. Avec la domestication du feu, apparaît la première source d'énergie externe que l'homme puisse mettre à profit. Une nouvelle relation de l'homme à la matière s'instaure donc, dont les multiples possibilités seront progressivement explorées.

 

Certaines s'imposent d'elles-mêmes, telle l'utilisation du feu comme source de lumière. Il est difficile de mesurer l'impact de celle-ci. Avant la découverte du feu, les premiers hominidés devaient nécessairement vivre au rythme de la lumière solaire. Toute activité technique ou économique devait cesser à la tombée de la nuit, et l'homme ne pouvait aller que là où pénétrait la lumière du jour. Autour des foyers, en revanche, diverses activités pouvaient se poursuivre, tout en favorisant échanges et communications entre les membres du groupe. Il serait important aussi de savoir à quel moment l'homme a commencé à concevoir la flamme non plus uniquement comme une source de lumière fixe, mais aussi comme une source de lumière transportable, l'affranchissant plus encore vis-à-vis de la lumière naturelle. Malheureusement, cette question restera sans doute longtemps sans réponse. On connaît en effet de nombreuses petites lampes de pierre, d'os ou de coquille qui devaient être alimentées de graisses animales ou d'huiles végétales. Mais les plus anciennes ne remontent pas au-delà du Paléolithique supérieur, vers 35000 av. J.-C., et sont peut-être liées au développement de l'art pariétal dans les grottes. Il est cependant fort possible qu'avant ces « lampes à huile » des torches, de résineux par exemple, aient été utilisées pendant des dizaines de millénaires – sans que l'on en retrouve aucune trace !

 

Source de lumière, le feu est aussi, et plus peut-être, source de chaleur et d'énergie calorifique. Comme source de chaleur, il réchauffait l'habitation ; mais ce ne fut certainement pas le motif principal de sa domestication. À supposer que les hommes préhistoriques aient effectivement souffert du froid quand la température était basse, cela ne les aurait de toute façon concernés que pendant certaines périodes, bien limitées, et dans certaines régions. Dans le reste du monde, et aux autres époques, l'usage du feu ne peut être conçu comme une réponse première à la température environnante. En fait, ce n'est que vers la fin du Paléolithique supérieur que l'on trouve des aménagements particuliers des foyers pouvant être interprétés comme des calorifères destinés à conserver plus longtemps la chaleur du foyer ; il s'agit de nappes de galets posés à même les braises, telles que l'on en a découvert dans les sites français de La Garenne et de Pincevent. Mais ces aménagements peuvent recevoir plusieurs interprétations, et rien n'interdit de penser qu'ils aient été utilisés dans la cuisson de la nourriture.

LA CUISSON DES ALIMENTS

Auprès des plus anciens foyers comme des plus récents, le sol était jonché d'ossements des animaux rapportés par les chasseurs. Fracturés pour en extraire la moelle, ils sont aussi parfois brûlés, soit totalement, soit à une extrémité ou aux deux. Les foyers eux-mêmes sont souvent remplis de charbons d'os : restes de repas ou combustible, ou bien les deux successivement ? En effet, sans apporter de démonstration véritable, les ossements brûlés plaident en faveur de la cuisson des aliments dès une époque très ancienne, aussi ancienne même que celle de la découverte du feu.

 

Le passage d'une alimentation entièrement crue à une alimentation au moins en partie cuite eut sans doute des répercussions importantes sur l'organisme. Les hypothèses à cet égard sont nombreuses, mais aucune ne s'appuie sur une étude approfondie de ce problème. De même, les répercussions psychologiques et sociales restent (et resteront) du domaine des suppositions, car aucun fait matériel conservé ne peut en témoigner. Mais il n'est pas interdit de penser qu'elles furent de première importance : répartition des tâches dans le groupe, collectivisation de la préparation et de la consommation des aliments, instauration de l'échange.

 

Les modalités de cuisson nous échappent aussi, car rares sont celles qui laissent des traces non ambiguës dans le sol. Il suffit de dire que, compte tenu du niveau de développement technique, surtout au Paléolithique moyen et supérieur, les possibilités qui s'ouvraient théoriquement étaient très vastes : grillades, à même les braises ou sur des pierres chauffées, broches et brochettes (dont quelques supports ont survécu), cuisson à l'étouffée, cuisson en fours de terre, etc. Contrairement à une opinion répandue, il était même possible de faire bouillir des liquides, bien avant que la poterie ne fût utilisée, soit en plongeant des pierres brûlantes dans le liquide, soit en utilisant des récipients qui, humidifiés, résistent au feu : écorces, bambous, peaux ou panses de ruminants. Des aliments eux-mêmes, nous ne connaissons que la viande, mais la part des produits de la collecte pouvait être au moins aussi importante : baies, fruits, graines, légumineuses, œufs, mollusques, miel...

LES USAGES TECHNIQUES DU FEU

Nous sommes un peu mieux renseignés sur les usages techniques du feu, et c'est un domaine où les progrès de la recherche archéologique permettent d'espérer un progrès substantiel de nos connaissances. Les toutes premières applications techniques du feu dont nous ayons quelque indice (mais qui demandent à être confirmées par de nouvelles recherches) ne sont guère spécifiques au feu et tendraient à montrer, si elles sont vérifiées, que les propriétés fondamentales de cette nouvelle source d'énergie n'ont pas tout de suite été perçues. Le feu aurait, en effet, été utilisé dès le Paléolithique ancien pour fracturer des bois de cervidés ou faire éclater de gros blocs de pierre rebelles au débitage. Il s'agit là d'opérations où le feu ne fait que se substituer à d'autres outils tranchants ou percutants. Avec le durcissement au feu de lances ou d'épieux de bois, le feu est utilisé suivant une conception autre et riche de développements futurs : l'amélioration des qualités des matières premières travaillées. On connaît une lance en bois d'if durcie au feu, datant du Paléolithique moyen (à Lehringen, en Allemagne), mais la conservation du bois est si rare que bien des exemples plus anciens ont pu échapper.

 

Au Paléolithique supérieur, d'autres matières premières vont être ainsi améliorées par un traitement thermique. Le silex tout d'abord, simplement réchauffé près du foyer, ou chauffé pendant plusieurs heures dans un « four » jusqu'à subir des modifications structurelles, permet de réaliser, par pression, certains des plus beaux objets de pierre taillée : les feuilles de laurier solutréennes. L'os et l'ivoire, chauffés à l'étuvée, gagnent en élasticité, ce qui permet de modifier leur forme et de redresser des baguettes d'os, des bois de cervidés ou des défenses de mammouth naturellement courbes. Le feu a joué également un rôle important dans la préparation des colorants employés pour peindre objets mobiliers et parois des grottes. Si le charbon de bois paraît avoir été peu prisé (le noir était surtout constitué de manganèse), tous les tons de brun, de rouge, d'orange et de jaune étaient constitués d'ocres naturelles dont les nuances étaient modifiées par oxydation ou réduction sur un foyer. En témoignent plusieurs foyers recouverts d'ocres aux teintes variées, découverts en France (Arcy-sur-Cure) et jusqu'en Europe orientale (Kostenki).

 

Bois, pierre, os et minéraux ainsi modifiés témoignent de l'importance technique du feu pour les chasseurs-collecteurs du Paléolithique. Mais il faut attendre les agriculteurs et les éleveurs du Néolithique et de l'âge du bronze, il y a quelques millénaires seulement, pour que le feu soit utilisé dans des transformations plus radicales encore de la matière, pour que naissent les « arts du feu » : transformation de l'argile en poterie, des silicates en verre, des minerais en métaux. Avec les arts du feu naissent, en fait, les industries qui sont à la base de nos sociétés actuelles.

 

Ainsi se confirme le message des mythes et des philosophies anciennes : l'histoire de l'humanité ne peut se concevoir sans l'histoire de sa relation avec le feu. La maîtrise du feu, inconnue chez l'animal, est-elle même, comme on a pu souvent l'avancer, un des critères de l'hominisation ? À cette question, point de réponse véritablement scientifique, faute d'avoir pu définir ce qu'est un homme. En revanche, il est parfaitement légitime de considérer que, par les perspectives nouvelles qu'il ouvrit à l'humanité naissante, par la maîtrise de nouvelles forces, mais aussi par tous les problèmes jusque-là inconnus qu'il obligea à résoudre, le feu fut l'un des facteurs les plus importants dans le processus même de l'hominisation.

—  Catherine PERLÈS


BIBLIOGRAPHIE

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J. G. FRAZER, Mythes sur l'origine du feu, Payot, Paris, 1969

M.-C. FRÈRE-SAUTOT dir., Le Feu domestique et ses structures au Néolithique et aux âges des métaux, actes du colloque de Bourg-en-Bresse et Beaune, 7-8 octobre 2000, Mergoil, Montagnac, 2003

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A. LEROI-GOURHAN & M. BRÉZILLON, Fouilles de Pincevent, 2 vol., C.N.R.S., Paris, 1972

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M. OLIVE & Y. TABORIN dir., Nature et fonction des foyers préhistoriques, Assoc. pour la promotion de la recherche archéologique en Île-de-France, Nemours, 1989

C. PERLÈS, Préhistoire du feu, Masson, Paris, 1977 ; « La Naissance du feu », in L'Histoire, no 105, 1987.

 Introduction

 La préhistoire du feu : une archéologie difficile

 Le feu au Paléolithique : production et entretien

 Le feu, source de lumière et de chaleur

 La cuisson des aliments

 Les usages techniques du feu

 Bibliographie

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Catherine PERLÈS, « PRÉHISTOIRE - L'homme et le feu », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 9 mai 2018. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/prehistoire-l-homme-et-le-feu/